Spectacle vivant

Les vrais mots de l’amour !

Poésie sexuée et jouissive

Deux hommes et trois femmes dans une mise en scène chatoyante et colorée. 
Le texte cru, délivré simplement, parfois brutalement, souligne la condition animale et universelle de toute histoire d’amour.

 

Deux acteurs et trois actrices au jeu entrecroisé se fondent dans un bal gestuel et verbal, donnant beaucoup de vie et de corps à cette pièce rafraîchissante, tonique, et sensuelle.

 

Chaque scène nous prend de plein fouet, nous envoûte, sans détour, pour mieux nous emmener dans l’infini des méandres de la relation amoureuse.

 Venez découvrir (ou re-découvrir) cette œuvre originale en forme de partouze de mots et de poésie sexuée. Car là, pas de doute, ce théâtre sexe prime avec les vrais mots de l’amour ! Hors contexte, ce serait des gros mots. Leur profusion (après le premier choc) les rend « poésie », précis, incontournables. 
Comment se passer d’un vocabulaire si riche ? Si envoûtant ? Si parlant ? Parlant au plus profond de notre être. De notre âme ?

Deux hommes et trois femmes

 Un homme poète, musicien, doux. 
Il pense. il plane. il est inspiré, tarabusté et se masturbe l’esprit. 
Il voudrait les aimer toutes. Il n’aime que son Odalisque. 
D’un amour fou, exclusif et universel. 
On dirait un homme ramené à son état de singe, primal, prime-animal, primesautier, ne retenant pas ses pulsions, et surtout les exprimant, pour notre plus grand bonheur. 
Et son plus grand doute.

Un autre homme, en contrepoint du précédent. 
Lui aussi à la recherche de l’amour infini, mais lui le trouve là où l’autre le cherche. 
Il est présent. Il est dans l’instant. Il est tel la face cachée, sombre et même noire du poète, comme un véritable tigre que rien ne peut arrêter sur sa lancée, il agit. Il prend. Il donne. Il donne et il prend. 
Avec lui, l’intangible prend vie. Prend vit. Prend vite.

Une femme. Une Odalisque.  
Belle à ravir. Belle à désir. Belle à écrire. Belle à dire. Belle à raconter. Belle à émouvoir. Belle à vouloir. 
A vouloir toute. A vouloir toute entière. Elle existe. Elle répond. A des rebonds. Résiste. Résiste pour mieux s’offrir. Vient-elle le caresser ? Accepter sa caresse, ou vient-elle l’émoustiller ? 
Comme un moustique elle peut en vous piquant vous réveiller, vous aiguillonner, vous faire comprendre que vous existez, vous remettre dans la vie. 
Que serait la vie sans elle ? Sans les moustiques ? Plate et banale ? Terne et sans piquant ? Cette femme-là ne peut s’empêcher de tourmenter son homme pour mieux l’aimer. 
Tour à tour versatile se refusant et se donnant, toujours tumultueuse dans le jeu savoureux des préliminaires sans fins, mais qui sont la fin et le fin du fin.


(Photo : Amar)


(Photo : Amar
)

Une deuxième femme. Est-ce vraiment une autre ? Une autre face de la précédente.
 Sa complétude ? Une autre odalisque, ou la même mais différente. Elle est sage. Elle est sensuelle. Elle est chatte.
 Chatte amante. Charmante, charmée. Sa recherche du plaisir sera constante. Elle le trouvera, se lovera, se blottira tantôt dans les méandres de l’esprit tortueux du premier homme poète, tantôt dans la réalité outrancière du second. 
Elle va tout écouter. Tout recevoir. Tout accepter. Tout ? 
Oui, jusqu’au moment rare où les griffes sortiront. Des griffes de bonheur.

Une troisième femme. Encore une autre ? Ou toujours la même.
 Celle-ci se laisse d’abord compter fleurette, puis en rajoute. 
Elle prend souvent les devants, parce que la placidité n’empêche pas de savoir ce que l’on veut. Et elle sait. L’aventure, ça la connaît. Elle l’a connue. 
Et chaque taureau qui passe pourrait en être une nouvelle. Oui mais un seul compte. 
Le seul, le vrai. Même s’il est multiple. Tarabusté, doux, direct et brusque. Après toutes les aventures, toutes les expériences, telle une jolie vache dans un pot de fleur, elle sait que le bonheur est aussi dans le pré. 
Alors, son pré, elle l’a trouvé. Il est là. Sur la scène.
 


(Photo : Amar)


(Photo : Amar)

Trois femmes
Trois comédiennes remarquables. 
Et finalement à elles trois, elles sont une. L’Odalisque. La seule, la vraie. Aussi vraie et seule que chacune des trois.

 Deux hommes  
pour les courtiser, les retrousser. 
Deux comédiens qui s’en donnent à cœur et à corps joie, dans des registres souvent délicats. 

Qui nous font rêver.


(Photo : Amar)


(Photo : Amar)

 

Bon spectacle à tous !


Mise en scène : Pierre Prosper.
Avec : Sabine Augier, Véronique Devesa, André Jézéquel, Aude Pilpré, Claude Surrel.
Décors : Véro-Do.
Musiques : André Dominici, Philippe Gonnet.
Collaboration artistique : Johan Huau.

Voir ou télécharger l'affiche, le diaporama, le dossier de presse, la chanson du spectacle.
Voir ce qu'en dit la presse.

 


Ode à mon Odalisque - Fantaisie érotique et poétique de André Dominici
Tous les jours du 7 au 29 juillet 2006 à 20h35
au théâtre de l'Atelier, 44 Rue Thiers, Avignon.
Réservations : 04 90 16 94 31.
Tarif : 15€ / 10€.

Contact : ode.odalisque@laposte.net - http://zongo.online.fr/ode


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